« Moi personnellement, je me critique moi tout seul » – Franck Ribéry

Tenir un blog comme celui-ci peut se faire assez simplement. La facilité consisterait à expliquer les actualités par des anecdotes plus ou moins historiques. Comme de raconter les soucis des pêcheurs des étangs de la Dombes qui devaient transporter leurs brochets jusqu’à Lyon, dans une pestilence épouvantable, suivis par des bordées de mouches à merde. Ils entreprirent de transformer les brochets avant de procéder au transport, en en récupérant la chair, en la mélangeant avec de la farine du lait et des œufs… la quenelle était née… Après symbole phallique oblige, la provocation fait le reste et les quenelles perdent tout leur sens, d’autant plus facilement que c’est le bordel sémantique entre le salut hitlérien inversé – non, mais ça veut dire quoi inversé ? – les références au docteur Folamour, les « j’ai fait ça sans savoir ce que ça voulait dire » alors que personne n’en sait vraiment rien, les soupçons d’antisémitisme et les interventions d’un ministère de l’Intérieur qui n’a rien de mieux à faire que braquer les projos sur un humoriste qui sait très bien faire sa réclame tout seul, alors même qu’un ministère de la Justice est à même de dire si les limites sont franchies ou pas… Pour l’instant ce désordre ne tourne pas rond et dans six mois si tout est oublié, on pourra en reparler sans avoir l’impression de surfer sur une vaguelette pendant une marée noire. Car comme a dit Franck Ribéry un jour en conférence de presse : « J’espère que la routourne va tourner. »

Donc je raye de mon carnet de projets les quenelles et les brochets. Juste en-dessous, j’ai les éphémérides. Rien de tel qu’un début janvier pour trouver au milieu des défunts de l’année précédente le candidat idéal à la petite phrase bourrée d’anecdotes, ou à l’anecdote bourrées de références culturelles.

Cette image n'illustre en aucune manière l'expulsion d'un diplomate américain de Caracas...

Cette image n’illustre en aucune manière l’expulsion d’un diplomate américain de Caracas…

Comme le « Allez vous faire foutre ! Yankees de merde » d’Hugo Chavez expulsant l’ambassadeur américain le 11 septembre 2008… ou Claude Nobs le fondateur du festival de Montreux durant lequel en 1971 le casino s’envole en fumée lors d’un concert de Frank Zappa, incendie qui inspirera Smoke on the Water à Deep Purple… le Jump, Jump de Chris Kelly des Kriss Kross ces deux gamins qui portaient leurs pantalons à l’envers, sans quoi personne n’aurait fait attention à leur musique… sans oublier le père littéraire de la figure du zombie Richard Matheson, le second boxeur à avoir vaincu Ali Ken Norton déjà évoqué dans ses pages, ou Paul Walker le héros de Fast & Furious qui serait sûrement mort en bonne compagnie s’il avait été un héros de Sex & The City. Mais ici, on n’est pas du genre à tomber dans la facilité. Car comme a dit Franck Ribéry un jour de profonde lucidité d’après match : « Inconsciemment, il faut pas s’endormir. »

Il est de tradition de prendre de bonnes résolutions chaque 1er janvier. Voilà une idée d’article à exploiter ! D’où ça vient cette coutume ? Et bien, il se trouve que je n’en sais rien, mais je pense qu’il serait bien d’écrire un article tous les mardis et de s’y mettre aujourd’hui, mercredi. Et de tenir jusqu’au bout. Ou pas… Parce que comme l’a dit Franck Ribéry avant de gagner la Ligue des Champions : « J’ai couru jusqu’à quand ce que je pouvais. »

Punaise, ça commence fort comme année. A la semaine prochaine donc, où il sera peut-être question de buffles et du Roi Lion…

4 réflexions sur “« Moi personnellement, je me critique moi tout seul » – Franck Ribéry

    • La plus grande difficulté, c’était de choisir la bonne citation dans un catalogue ultra chargé de pépites… Mais comme dirait Franck, « il faudra faire avec sans Zidane maintenant »… autrement dit, il y a toujours moyen… Happy new year in Bordeaux ou Toulouse !

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