« Rien ne vaut la créativité pour réinventer un classique » – will.i.am

Vous l’aurez remarqué, j’écris assez peu. Du coup je ne vous ai jamais parlé de ma cafetière Dolce Gusto. Elle n’a rien de spécial, vous lui donnez une capsule, un peu d’eau et elle vous fait un café ou autre chose, tout dépend de la capsule. Après quelques mois elle perd en pression, surtout si vous l’abreuvez d’eau calcaire ou que vous remplacez les capsules par des sachets de thé. Parce que, oui, depuis toujours j’ai aimé remplacé le café par des sachets de thé. Même qu’un temps, j’avais deux cafetières italiennes. Mais tout ça c’est une longue histoire un peu sans intérêt. J’écris assez peu, et du coup, je n’écris plus ici que quand dans le brouhaha général j’ai l’impression d’avoir quelque chose d’intelligent à transmettre ou quelque chose de complètement stupide à dire. L’un dans l’autre, ça revient un peu au même. Mais surtout, il arrive parfois qu’on ne retrouve pas de vieux classiques à revisiter quand on a quelque chose à dire, ni même de jeunes classiques, ou qu’on a même pas envie de chercher. C’est pourquoi, je me suis ouvert une deuxième page où crier dans le désert avec d’autant plus de délectation qu’il s’agissait avant de la mer. Oui, je ne me refuse aucune publicité.

Pour le reste, ici, au gré du temps, il restera un vieux classique ou un plus jeune à revisiter au cours d’élucubrations dantesques, qu’il s’agisse d’un match de boxe, de Piège de Cristal ou d’une chanson de Beyoncé.

Le tout en prenant son temps, plus encore qu’avant, le tout en s’appliquant et en comptant sur les conseils de will.i.am  car « rien ne vaut la créativité pour réinventer un classique ». Après tout, on peut le croire vu ce qu’il a fait de son prénom rien qu’en mettant les points autour du i.

Tout ça, avant de décliner la pub en quatre autres épisodes pour expliquer comment :

1. Sélectionner les classiques,
2. Gérer la pression,
3. Garantir la meilleure qualité,
4. Créer des hits.

La publicité fait alors le parallèle avec Ola Persson, barista pour Dolce Gusto, qui traînait sans aucune raison dans les studios et qui lui aussi sélectionne des classiques « par exemple l’Éthiopien est plus floral et épicé alors que le Colombien amènera des notes vineuses et plus fruitées », gère la pression car « le café aussi a besoin de pression », garantit la meilleure qualité parce que « cette capsule, c’est un peu comme ce studio », et crée des hits car « le café c’est comme la musique, chaque tasse doit être un hit ».

Otis Redding le fameux classique se retourne dans sa tombe à chaque diffusion, moulu comme un grain de moka, on ne lui offrira même pas un latte macchiato caramel demain pour son anniversaire.

C’est vrai que quand je fais semblant d’écrire, que quand j’écris, la tasse fumante posée sur le bureau, à portée de main, ça a quelque chose de professionnel. Alors moi aussi je gère les classiques, par exemple faudrait que je finisse mon article qui traîne depuis trois ans au sujet de The Walking Dead, que je me mette la pression et que je le finisse avant mes 41 ans 42 ans, que je garantisse la meilleure qualité en allumant le correcteur orthographique, ou juste que je me relise, et que je crée un hit, autrement dit que je passe la barre des dix lecteurs.

Commençons déjà par finir l’article que je comptais vous présenter la semaine dernière !

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